Le recrutement dans les métiers en tension

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D’après l’INSEE, le sous-emploi des actifs a atteint en 2022 son taux le plus bas depuis 30 ans. Par ailleurs, 58 % des recrutements en 2022 étaient jugés difficiles par les entreprises, soit une hausse de 13 % par rapport à 2021, d’après l‘enquête BMO de Pôle emploi. Le marché du travail en France fait toujours face à une pénurie de talents en 2023, et, selon Pôle Emploi, cette tendance est constante, avec un marché orienté vers les candidats. Pour 2023, l’observatoire Adecco Analytics prévoyait 4,5 millions de recrutements en France.

On définit un métier en tension comme un métier pour lequel le nombre d’offres d’emploi est supérieur à celui des candidats. Cette pénurie de candidats est souvent renforcée par un turn-over important, ce qui exacerbe encore les tensions pour pourvoir certains emplois, qu’ils soient qualifiés ou non, que l’activité soit pénible ou pas, obligeant les entreprises à interroger en profondeur leurs stratégies de recrutement.

Quels sont les obstacles au recrutement, sur quels points les entreprises doivent-elles s’adapter pour réussir à pourvoir les postes ouverts ? Découvrez avec TestUnMetier des solutions pour pallier cette difficulté à recruter et intégrer des salariés pleinement satisfaits !

Quels sont les secteurs en tension ?

La santé, le bâtiment incluant tous les travaux liés à rénovation énergétique, la logistique, le transport, le domaine de l’informatique et des technologies de pointe avec notamment tous les métiers liés à la cybersécurité, sont des secteurs identifiés comme étant en tension.

Selon l’INSEE, 67% des dirigeants de l’industrie manufacturière expriment des difficultés à recruter cadres comme ouvriers. Le nombre d’emplois à pourvoir dans l’industrie recueilli par la Dares, a doublé entre fin 2019 et mi-2022.

Sur les 3,4 millions d’intentions d’embauche pour l’année 2023, 62 % concernaient les métiers des services, aux particuliers (38,3 %) et aux entreprises (23,6 %). Certains métiers en particulier sont très difficilement pourvus comme les agents d’entretien ou encore les professions relatives aux services à la personne (aides à domicile et aides-soignants).

26 % des entreprises désireuses de recruter un cadre ont dû abandonner au moins 1 recrutement en raison de la difficulté à recruter. Les professions d’ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en informatique ou encore chefs de projets informatiques sont référencés dans le top 10 des métiers en tension en Île-de-France en 2022.

PME ou grand groupe, pourquoi les entreprises peinent-elles à recruter ?

La perspective d’obtenir un travail durable n’est plus la première attente des salariés. En 2023, sur les 3 039 000 projets de recrutement, 72% concernaient des emplois CDI ou des contrats en CDD de 6 mois et plus. En 2022, 17% des entreprises ont estimé leurs démarches de recrutement de cadres « très difficiles », 58% les qualifiant de « difficiles » : parmi les obstacles, les entreprises ont relevé  :

  • un manque de candidatures pertinentes pour le type de travail proposé ;
  • les désistements des candidats en cours de process de recrutement ;
  • un refus de leur proposition d’embauche ;
  • l’échec du candidat lors de l’entretien d’embauche.

26 % des entreprises ayant initié un processus de recrutement de cadres n’ont pas pu la faire aboutir.

Quelles solutions peuvent-elles être envisagées ?

Le volume d’offres d’emploi-cadre a connu une progression de 20% sur une année selon l’APEC, soulignant la tension qu’il existe sur ce segment. Quatre axes notamment ont été développés pour pallier cette difficulté de recrutement :

  • Les entreprises ont renforcé leurs pratiques de sourcing et revu leur stratégie de marque employeur pour être plus attractives ;
  • Les employeurs ont simplifié et accéléré leurs processus de recrutement afin de moins perdre leurs candidats. En effet, 40% des entreprises ayant essayé de recruter un cadre en 2022 ont subi des désistements de candidats en cours de processus ;
  • Un assouplissement des critères de recrutement, notamment sur le niveau d’expérience recherché, et un effort sur la rémunération proposée ;
  • La valorisation de la mobilité professionnelle interne, une solution facile à mettre en œuvre et peu coûteuse.

Ces trois derniers points, notamment une exigence moindre sur l’expérience des candidats et l’accélération du processus de recrutement, nécessitent de développer des moyens qui aident les candidats à bien connaître le poste proposé avant de l’intégrer et à renforcer la formation après l’intégration du salarié afin qu’il atteigne le niveau de compétences correspondant au poste.

Augmenter l’attractivité de métiers en tension grâce à la mobilité professionnelle interne

Accompagner la mobilité professionnelle interne sur des métiers en tension permet d’étendre le périmètre d’actifs susceptibles de pouvoir occuper le poste en les aidant, par une offre de formation adaptée, à gagner en compétences.

Enjeux de la mobilité professionnelle interne

Différentes solutions peuvent être mises en place pour réussir à recruter. Considérer ses ressources en interne est une piste à retenir. En effet, développer une stratégie de mobilité professionnelle interne a de nombreux avantages et permet aussi d’augmenter la satisfaction de ses salariés actuels qui voient de nouvelles perspectives s’ouvrir sans pour autant devoir quitter leur entreprise.

Cependant, les salariés ne connaissent pas nécessairement tous les métiers exercés au sein de leur entreprise ou en ont des a priori. Il est donc indispensable, pour une que la politique de mobilité professionnelle interne soit gagnante, de la coupler avec une réelle stratégie de communication interne, par la mise en place d’outils et par une offre de formation adaptée. Il faut que les salariés puissent, sans prendre de risque et renoncer dans l’immédiat à leur poste actuel, se projeter dans des postes différents avant d’enclencher un changement.

La solution MOB’IN

La solution MOB’IN permet de structurer et de piloter des “vis-ma-vie” en interne grâce à une plateforme que les entreprises peuvent personnaliser et adapter à leur vision stratégique. L’outil permet de lever les craintes qui reposent sur une catégorie de métiers en organisant des immersions professionnelles de A à Z. Ces essais éveillent chez les salariés l’envie de postuler sur des postes en tension et renouvellent le regard des managers sur certains profils apparaissent comme des candidats potentiels.

MOB’IN permet de dépasser ce que l’on imagine de métiers qui n’attirent pas à première vue pour, grâce à une mise en pratique, vivre un déclic professionnel ! Pour cela, il suffit aux salariés de s’inscrire sur la plateforme, de choisir un tuteur et de prendre un rendez-vous. Après l’immersion, un bilan est proposé au candidat. Les salariés sont autonomes dans cette démarche et l’entreprise a accès à un reporting statistique.

La mobilité professionnelle interne est un enjeu clé pour pallier la difficulté de recrutement actuelle de certains postes d’une part, et d’anticiper les besoins des métiers de demain d’autre part. Cette souplesse et cette flexibilité sont les meilleures dispositions pour accompagner l’évolution des organisations accélérée par  la digitalisation croissante de l’économie.

Découvrez les solutions TestUnMetier et faites de vos talents d’aujourd’hui vos meilleurs candidats sur les postes à pourvoir dans votre entreprise !

 

 

 

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