Employabilité durable : késako ?

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Employabilité durable : késako ?

 

Après le développement durable, voici l’employabilité durable ! 

Pour bien comprendre ce concept, il faut tout d’abord définir l’employabilité.

L’employabilité désigne communément la probabilité qu’un individu trouve un emploi ou se maintienne dans son emploi dans le futur. Elle peut aussi se caractériser par l’aptitude à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle. Mais « les politiques de l’emploi et de la formation mettent désormais l’accent sur la sécurisation des parcours des salariés. Dans ce cadre, l’employabilité devient le maître mot. Mais cela reste un concept plastique et ambigu » soulignent Géraldine Schmidt et Florent Noël dans « Liaisons Sociales Magazine » de septembre 2019. 

 

Une affaire de co-responsabilité 

 

Selon ces deux enseignants spécialistes des mutations dans les ressources humaines, « l’employabilité ne relève pas que de la volonté ou des compétences de l’individu. On n’est pas employable tout seul. On est employable sur un marché du travail sur lequel la demande, c’est-à-dire les besoins des entreprises, joue un rôle crucial. »

On peut également considérer que l’employeur est co-responsable de l’employabilité durable de ses collaborateurs. Pour cela, il se doit de les accompagner dans la découverte et l’acquisition de compétences transverses afin de les doter des outils nécessaires pour aborder à la fois les évolutions de la société, de l’entreprise et du marché de l’emploi avec confiance et agilité. 

 

Dans un monde qui bouge

 

En juillet 2020, Manpower le leader du marché de l’intérim lance « Manpower Academy ». Sa principale cible : les jeunes. Selon ses chiffres, en 2019, plus de 50 000 personnes ont été formées et accompagnées auprès de ses entreprises clientes, dont 70% de moins 35 ans.

L’objectif est de développer l’employabilité des intérimaires soucieux d’élargir leurs compétences. Un moyen aussi pour ces publics d’opérer une reconversion professionnelle avec l’acquisition de savoirs dans de nouveaux domaines.

 

Employabilité et autonomie 

 

Avec précision, Géraldine Schmidt et Florent Noël dans « Employabilité durable, une question de mise en capacité » pointent les mutations actuelles du travail qui mettent à mal la notion d’employabilité durable. « Les nouvelles formes d’organisation du travail fondées sur des organigrammes aplatis, l’adaptation permanente et l’agilité amènent à repenser l’employabilité : il ne s’agit plus de trouver un nouveau poste ou de se maintenir, mais de savoir évoluer avec son poste, voire de savoir susciter les évolutions de son poste. 

L’employabilité est chargée de promesses. C’est pour les salariés une question de bien-être et de développement personnel. C’est aussi un des leviers de l’agilité et de la réussite des mutations. Les entreprises ont besoin d’une main-d’œuvre autonome ; cela tombe bien, les salariés sont en quête d’émancipation ! » 

 

Tester un métier pour avancer

 

Enfin, l’obsolescence de certains métiers et la transformation des entreprises demandent de réinventer la manière de gérer les compétences. Essayer un nouveau métier est l’occasion d’acquérir d’autres compétences et d’évoluer dans son propre champ d’expertise. C’est aussi un moyen d’ouvrir le champ des possibles à l’intérieur ou à l’extérieur de son entreprise. Finalement, l’employabilité durable : c’est regarder chaque parcours comme un potentiel d’opportunités. 

 

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